Je ne rapporte pas d’espèces vivantes comme                      souvenir de mes voyages
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Je ne relâche pas d’animaux exotiques                              ni ne vide mon aquarium dans la nature

Je ne relâche pas d’animaux exotiques ni ne vide mon aquarium dans la nature

30 espèces animales et 36 espèces végétales exotiques sont interdites en France métropolitaine

La tortue de Floride et le Tamia de Sibérie, aussi appelé écureuil de Corée, ont été des animaux de compagnie très en vogue. Mais une fois relâchée dans la nature, cette tortue s’est installée dans les lieux de ponte de notre tortue locale, la cistude d’Europe, qui depuis peine à se reproduire. Quant à l’écureuil, il a envahi les forêts d’Ile-de-France. On le suspecte de jouer un rôle de réservoir de la bactérie de Lyme pour les tiques.

 

Les poissons exotiques ne sont pas non plus inoffensifs. Par exemple, le poisson rouge originaire d’Asie, très gourmand et omnivore, avale tout ce qu’il trouve jusqu’à mettre en péril des écosystèmes entiers. S’il ne faut pas jeter les poissons dans la nature, il en va de même pour le reste de l’aquarium. Les résidus de plantes décoratives, une fois libérés dans le milieu naturel, peuvent s’adapter, se propager et bouleverser l’équilibre de la biodiversité. Les élodées sont par exemple capables de former des herbiers si denses qu’elles peuvent colmater des pompes et encombrer des barrages.

 

La solution pour préserver la biodiversité des milieux naturels est donc de ne pas y introduire d’espèces exotiques envahissantes. En France, elles sont au nombre de 66 à être réglementées. Il est interdit de les introduire en France, de les transporter vivantes, de les détenir, les échanger ou de les commercialiser.

 

 

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