Mieux consommer
On a tendance à croire que tout ce qui touche au virtuel est sans conséquences. Pourtant, le numérique a des répercussions environnementales concrètes et néfastes. Si la consommation énergétique peut paraître minime à l’échelle d’un individu, il faut énormément d’énergie pour connecter des millions de personnes à la fois.
Le maillage d’internet, cette toile physique de raccordements, compte des millions de kilomètres de câbles de cuivre. On trouve également des minerais et métaux rares épuisables dans les smartphones, ordinateurs et tablettes. Les plus grands consommateurs d’énergie du web sont les datacenters. Dans d’immenses entrepôts, des centaines de milliers de machines tournent à plein régime pour alimenter les serveurs. Allumés en permanence, ils sont refroidis par des climatiseurs eux aussi très énergivores. Si Internet était un pays, il serait le 6ème consommateur d’énergie au monde et le 7ème émetteur de CO2. Le problème avec les gaz à effet de serre c’est que tout ce qui tient sur le cloud finit réellement par atteindre les nuages.
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